Béatification de Gabriel Rosset
1904-1974
Fondateur de Notre Dame des Sans-abris
Sa mère est ouvrière à la maison, son père, gendarme. Il intègre l’École normale à Grenoble puis rue d’Ulm à Paris. Son appartenance aux tala (terme argotique employé au début du XXe siècle par les normaliens pour désigner les « pro-curés », par opposition aux « pro-instituteurs »), le fait passer d’un catholicisme d’habitude à l’engagement. L’année 1930 marquera le début d’une période d’épreuves : de la maladie occasionnant un congé de l’enseignement de 1931 à 1934 ; de la rupture d’avec ses premiers compagnons de route en raison de divergences ; de la suspicion anti-religieuse de collègues.
Juste avant la Seconde guerre mondiale, il est membre d’un groupe lyonnais des enseignants catholiques. En lien avec la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, ils prennent l’habitude d’accueillir à table un sans-logis, puis prennent un local pour en accueillir plusieurs. Au lendemain de la guerre, en 1950, il fonde le Foyer Notre-Dame des sans-abris, où il s’investit de plus en plus, jusqu’à en devenir l’âme. En 1958, une centaine de sans-abris y sont habituellement accueillis. Il organise des méditations, des retraites pour les hébergés, manifestant son désir de faire une vraie communauté. Il meurt en 1974 au sein de la communauté de Notre-Dame des Dombes.
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